John Lyman Cox (1866-1955) page 3
Hommage
par
MARK SHERMAN
Pasadena, Californie
INTERVIEW DE JAMES S. COX
James S. Cox, le fils aîné de John Lyman Cox,
a 85 et vit à Nazareth, Pennsylvannie. Avant de
prendre sa retraite, il a travaillé pour Bethlehem
Steel à Bethlehem, Pennsylvannie, où il était spécialisé
dans les projectiles. Je l'ai interviewé le 17 avril 2003.
M. Sherman: J'ai trouvé récemment un article sur votre
père dans The National Cyclopædia of American Biography,
qui s'intitulait "l'histoire des Etats-Unis, vues par les vies
des fondateurs, constructeurs, et défendeurs de la
république, et des hommes et des femmes qui réalisent
le travail et forment la pensée de notre temps. " C'est un
titre impressionnant! Avant d'examiner l'intérêt de
votre père pour les jeux de ficelle, revoyons les faits de
base présentés dans l'article publié. Où votre père
est-t-il né, et quel était son héritage?
James S. Cox: Mon père, John Lyman Cox, est né à
Philadelphie, Pennsylvannie, le 7 juin 1866. Il était le
fils aîné de James Sitgreaves, un responsable du fuel,
et Mary Fullerton (Hazard) Cox. Il était le petit-fils de
John et Martha (Lyman) Cox, et l'arrière petit-fils de
James S. et Charlotte (Sitgreaves) Cox (fig. 2). Son
grand-père est venu des Bermudes (par la ville de
New York), en 1780. Il s'est marié avec Charlotte
Sitgreaves en 1787.
1 John Cox (~1650 - 1678)
+ Jane Seymour (~1654 - 1715)
2 Florentius Cox (~1676 - 1736)
+ Sarah Rush Seymour (? - ?)
3. Thomas Cox (? - 1761)
+ Mary Darrell (? - ?)
4 James S. Cox (1748 - 1821)
+ Charlotte Sitgreaves (1769 - 1820)
5 John Cox (>1787 - XXXX)
+ Martha Lyman (1792 - 1831)
6 James Sitgreaves Cox (1822 - 1901)
+ Mary Fullerton Hazard (1836 - 1917)
7 Mary Cox (1858 - 1937)
7 Mary Lyman Cox (1860 - 1937)
7 Fanny Hazard Cox (1862 - 1934)
7 Julia Biddle Cox (1863 - 1966)
7 John Lyman Cox (1866 - 1955)
+ Evelyn Quintard Jackson (1882 - 1927)
8 James Sitgreaves Cox (b.1918)
+ Ruth Sayre Frick (b.1918)
9 Ruth Evelyn Cox (b.1942)
9 John Lyman Cox, III (b.1944)
9 Michael Jackson Cox (b.1947)
9 Christine Linderman Cox (b.1950)
8 Evelyn Quintard Cox (b.1919)
+ Morrisson Coates Huston (b.1919)
9 Evelyn Quintard Cox (b.1943)
9 Morrisson Coates Huston, Jr. (b.1945)
8 Mary Lyman Cox (b.1923)
+ John Brinley Muir (1906 - 1979)
9 Mary Brinley Muir (b.1951)
+ Schuyler Van Rensselaer Camman (1912 - 1991)
7 Edith Cox (1867 - 1955)
7 Erskine Hazard Cox (1869 - 1941)
7 Alice Cox (1871 - 1969)
7 Edward Vermilye Cox (1873 - 1949)
Fig. 2 - Généalogie abrégée de John Lyman Cox (1866-1955)
Les générations 1, 2 et 3 vivaient sur l'Ile des Bermudes
dans l'Océan Atlantique. James S. Cox (génération 4) a émigré
des Bermudas vers l'Amérique pendant la Guerre de la
Révolution. En 1787, il s'est marié avec Charlotte Sitgreaves
à Philadelphie. Les membres de la génération 7 ont fondé le
club Ardnamurchan, un complexe hôtelier à Nova Cotia.
Les membres des générations 8 et 9 qui ont été interviewés
pour cet article, ont été soulignés.
M. Sherman: Donc vos ancêtres comptaient parmi les
premiers citoyens des Etats-Unis.
James S. Cox: Oui, en effet, une des premières familles
coloniale de Philadelphie. Mon père était un membre de
la Society of the Cincinnati, une organisation formée
en 1783, par des officiers de l'Armée Continentale, juste
avant leur dissolution après la Révolution Américaine.
Elle avait été fondée pour des raisons fraternelles,
patriotiques, prétendument non politiques. George
Washington a été nommé président de la société
nationale, et des sociétés auxiliaires d'état ont été
organisées. L'adhésion était limitée aux officiers de
l'Armée Continentale, à certains officiers de l'armée
française qui ont épaulé les Continentaux, et les plus
vieux descendants mâle des deux. L'appartenance de
père à la Cincinnati, a été transmise par le père de
sa grand-mère, qui était un général d'une milice des
Massachusetts, et notre émissaire en Angleterre au
début des années 1800. La société a suscité beaucoup
d'opposition parmi les Républicains zélés de ce temps,
qui l'ont attaquée en tant que début de la noblesse
militaire aristocratique. La société est encore active
en tant qu'organisation de service patriotique. Elle
avait à peu près 3,500 membres dans trente branches
U.S. , qui représentent les Etats originaux , et une
branche française. Mon père était un membre de la
branche des Massachusetts.
M. Sherman: Il devait être vraiment fier de son
héritage américain. Où votre père a-t-il été éduqué?
James S. Cox: Après avoir reçu une éducation
préliminaire dans des écoles privées, mon père
est allé au Stevens Institut of Technology à Hoboken,
New Jersey, juste entre le fleuve Hudson et le centre-
ville de Manhattan. Stevens a été nommé d'après une
famille distinguée qui a perpétué une tradition dans
l'ingénierie américaine, datant des débuts de la
Révolution Américaine. John Stevens était un colonel
dans la Guerre Révolutionnaire. En 1784, il a acheté
de la terre dans l'Etat du New Jersey, qui fait partie
maintenant du campus de 55 acres du collège. Le
Stevens Institut of Technology a ouvert ses portes en
1870. Les administrateurs originaux ont décidé que
Stevens devrait être un curriculum d'ingénierie
rigoureux menant au diplôme du baccalauréat,
qu'il ont nommé "Ingénieur Mécanique." Mon père
a obtenu un diplôme M.E. en 1887. De nos jours,
Stevens est l'une des principales universités
technologiques du pays.
M. Sherman: Est-ce que votre père a poursuivi une
carrière dans l'ingénierie après avoir été diplômé?
James S. Cox: Oui. En janvier, l'année suivante, il
s'est associé avec The Midvale Steel Company, basée
à Philadelphie. La compagnie était le premier
établissement aux Etats-Unis, à fabriquer de l'acier
de canon. Elle est devenue l'une des principales firmes
qui s'occupe de fabrication de blindage, de projectiles
perforants, de forgeables lourds, et de roues de train en
acier. Midvale Steel Company est devenue la Midvale
Steel & Ordnance Company en 1915, et The Midvale
Company en 1923. La Johnstown Plant qui appartenait
à Midvale est devenue une partie de Bethlem Steel, où
j'ai travaillé jusqu'à ma retraite, il y a quelques années.
M. Sherman: Combien de temps a travaillé votre père
pour Midvale?
James S. Cox: Pour ainsi dire toute sa vie. Il a commencé
en 1888 en tant qu'assistant du contremaître du
département de la forge. En 1899, il a été promu
contremaître de ce département, et en 1903 contremaître
des départements de la forge et de blindage. En 1909,
il est devenu assistant technique pour donner son avis
sur les brevets, et ensuite surintendant du département
projectile en 1915. Finalement, il est devenu assistant
du surintendant général en 1918, assistant du président
en 1923, et ingénieur en chef de la compagnie en 1932,
il est resté à ce poste jusqu'à sa retraite en 1946 à
l'age de 80 ans.
M. Sherman: Ouah! Cela a du être agréable de travailler
pour cette compagnie. Qu'est-ce que votre père a-t-il
accompli à Midvale?
James S. Cox: En tant qu'ingénieur en chef, il était
en grande partie responsable du développement d'une
nouvelle méthode de production de blindage pour
des bateaux de guerre, et a été reconnu en tant
qu'autorité de la fabrication de projectiles
perforants et de cuves à pression. Il a écrit
quelques articles techniques sur la fabrication et
l'emploi de l'acier. Il a aussi travaillé sur l'artillerie.
Parmi ses inventions, il y avait un type de blindage
(U.S. Pat. No. 1,470,813), un embout de louche
(No. 1,662,600), un paravent de projectile
(No. 1. 760,685), et un acier allié amélioré
(No. 1.929,390). Il a été grandement reconnu par
la U.S. Navy, en tant qu'expert dans son domaine,
et un homme d'une grande intégrité. Lorsque mon
père soumettait un lot de blindage ou de coques
à la Navy pour approbation, sa parole était presque
toujours une garantie en plaque de fer, que le
matériel conviendrait aux spécifications.Il n'aurait
pas donné sa parole, s'il n'était pas sur que le matériel
passerait. Un officier m'a dit autrefois, que la victoire
de l'Amérique dans la Deuxième Guerre Mondiale,
est grandement due à la qualité des blindages et des
projectiles perforants, que mon père a aidés à
concevoir. Un diplôme de docteur honoraire
d'ingénierie lui a été conféré par le Stevens Institut
of Technology en 1947.
M. Sherman: Etant donné que votre père est né en
1866 , il est difficile de croire que vous êtes encore
en vie! Quel âge avait votre père, lorsque vous êtes
né?
James S. Cox: Mon père a attendu d'avoir 48 ans pour
se marier, et avait 52 ans lorsque je suis né. Il s'est
marié à ma mère, Evelyn Quintard, à Middletown,
Connecticut, le 16 mai 1914. Elle était la fille de
Charles Eben Jackson, un banquier de Middletown.
Ensemble ils ont eu quatre enfants: moi, James
Sitgreaves, né en 1918; ma soeur Evelyn Quintard,
née en 1919; et ma soeur Mary Lyman, née en 1923
(fig. 2). Mon père est mort le 15 février 1955. Il est
enterré dans le cimetière de St. James the Less,
à Philadelphie.
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