L'histoire derrière le "Les chiens attelés de Lochiel"?
de Philip Noble
En 1903, un court article sur les jeux de
 ficelle écossais par le Révérend John Gray
 a été publié dans Man, un périodique
  récemment fondé publié par le
 Royal Anthropological Institut
 de Londres.Il a noté que la première
 des quatre figures de son article
 ont été recueillies à Gallowgate,
 Edimbourgh, mais la cinquième
 et dernière figure  ("Les chiens attelés
  de Lochiel") a été recueillie sur
 l'Ile Eriskay dans l'archipel des
 Hébrides Extérieures.
 
 Etant donné qu'elle était inclut dans
 le livre de Jayne String Figures (1906),
 ce motif et son nom insolite sont
 devenus très connus.Alors que
 la construction du motif  est
 assez basique et se trouve dans
 plusieurs formes très proches
 dans d'autres parts du monde, 
 l'histoire derrière le nom insolite
 était resté un mystère.Ce qui suit 
 est ce que raconte une légende
 écossaise qui pourrait être la
 source du nom insolite de ce 
 jeu de ficelle. La légende a été
 recueillie de diverses sources
 (Anonyme 1894; Cameron 1894,
 Campbell & McVicar 2001,
 et Pegg 2001)
Il y a quatre cent ans, deux clans
 se sont retrouvés profondément
 impliqués dans un litige foncier.
 Finalement, leurs chefs, Cameron  
 de Lochiel et Murray d'Atholl
 ont accepté de se rencontrer 
 pour négocier à l'endroit de la 
 dispute, très proche du site 
 actuel de Rannoch, et régler
 la question une fois pour toute.
Alors que Lochiel se préparait à 
 partir pour l'endroit de la
 rencontre, une vielle femme
 l'a appelé, 'Lochiel, où sont tes 
 chiens?'
 'Je ne vais pas chasser, je n'ai pas
 besoin des chiens aujourd'hui,'
 répondit-il.
 'Tu en aura encore besoin 
 aujourd'hui, va et trouves en.'
 Lochiel comprit ce qu'elle
 voulait dire et réuni trente
 de ses meilleurs guerriers,
 Il leur donna comme instructions
 claires de trouver une bonne
 cachette dans la bruyère, et
 de ne pas se montrer à moins
 qu'il ne leur fasse signe.
 
Le signe convenu était qu'il 
 enlèverait sa grand cape et 
 la mettrait à l'envers pour
 montrer sa doublure rouge vif.
 Puis il partit.
 Au début, les deux chefs parlèrent
 et furent au-début amicaux,
 puis la discussion devint animée,
 et aucun des deux n'était
 disposés à céder assez pour
 satisfaire l'autre. Puis le Comte
 se mis en colère, et dit à Lochiel
 qu'il devait accepter de renoncer
 à sa demande ou alors il
 pourra s'attendre à beaucoup
 de problèmes. Lochiel contesta
 cette assertion, et défia le Comte
 de le faire.
 
Ce qui suit a été de toute évidence
 pris de la connaissance de
 Sir Walter Scott, et suggère très
 probablement la scène bien connue
 dans "La Dame du Lac" quand
 Roderick Dhu avec son sifflet
 fit apparaitre une garnison
 dans la petite vallée:
 
 "Il émit un sifflement aigu,
 Et on lui répondit de la colline    .
 A l'instant à travers les bosquets
 et la bruyère, apparurent
 Bonnets, et lances, et arcs bandés."
 
Le comte donna un signal (un 
 sifflement) et cinquante hommes
 atholl sautèrent de bosquets
 de bouleau, et s'avancèrent
 sur une certaine distance dans
 la direction du loch (lac écossais),
 s’arrêtèrent et attendirent 
 les ordres.
'Qui sont-ils, mon Lord?' 
 demanda Lochiel.
 'Pas des hommes' répondit
 Atholl avec un sourire,
 'Ce sont des moutons venus
 manger l'herbe fine de cet 
 endroit.'
 En un clin d'oeil Cameron de
 Lochiel enleva sa grande cape
 et la retourna pour montrer
 la doublure écarlate.
 Ses trente homme sortirent
 de leurs cachettes et bougèrent
  lentement et résolument en avant.
 'Qui sont ces hommes?' demanda
 Murray.
 'Pas des hommes, juste des chiens
 lochiel pour s'assurer que vos 
 moutons mangent seulement là où
 ils ont le droit de le faire,'dit Cameron.
 'Renoncez, Lord Earl, à votre 
 prétention à notre terre, car mes
 chiens sont féroces et ne pourront
 plus longtemps être tenus en laisse.
Après un moment tendu de silence
 Murray d'Atholl rit, il tint son épée
 haute et renonça à sa prétention
 'à travers la chaleur de l'été et le
 froid de l'hiver.'
 Après avoir tourné l'arme autour 
 de sa tête plusieurs fois, il la lança
 dans le lac, en proclamant 'Faisons
 la paix, et que notre frontière 
 soit ici.'
 Et ainsi fut-il.
Philip Noble Les chiens attelés de Lochiel John Gray Lettres à l'editeur
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