Association Internationale du Jeu de Ficelle

John Lyman Cox (1866-1955) page 11

 Hommage
 
par
MARK SHERMAN
Pasadena, Californie

 

Appendice I


Le club Ardnamurchan


par
John L. Cox, Président du Club

 

Ecrit pour le livre Jackson Ricker
Historical Sketches of Glenwood and the Argyles,
publié en 1941

 

L'été 1907, le Dr. et Mme William S. Clark de New
York sont allés à Chester, Nova Scotia, avec l'idée
d'acheter une petite propriété pour une résidence
d'été, qui devait remplir certaines conditions. A
Chester, il ne virent rien qui conviendrait à leurs
besoins. Une connaissance qui leur porta chance
 sous la forme d'un physicien d'Halifax, suggéra
qu'ils devraient aller à Argyle, où un plus large
choix de latitude était possible. Adoptant cette
suggestion, ils quittèrent le train à Pubnico,
prirent un attelage et roulèrent jusqu'à Argyle.
Sur leur chemin, ils remarquèrent un chemin
 rustique qui menait vers le port, mais n'eurent
pas le temps de l'explorer. L'année suivante,
le Dr. et Mme Clark retournèrent à Nova Scotia
et s'installèrent à l'auberge Frost à Argyle, d'où
il explorèrent la campagne, de tout les côtés, y
compris le chemin rustique précédemment
remarqué. La vue qui s'est déployée là-bas était
si jolie, à leurs yeux ravis, qu'ils sentirent qu'ils
avaient leur desideratum, et obtinrent une option
sur un terrain.  

 

L'idée qui vint à l'esprit de Mme Clark, était que
quelque uns de ses sept frères et soeurs pourraient
avoir envie d'avoir une option sur une partie des
terres attenantes. Lorsque cela fut suggéré, la
 famille, un par un ou en groupe, vint, passa en
revue la campagne  et donna une réponse positive.
Tous voulaient avoir l'opportunité d'être près les
uns des autres, lorsque l'été le permettait, étant
donné que leurs maisons étaient très éparpillées
à Boston, New York, Philadelphie, Washington,
et Chicago. Puis, des différences de moyens
 financiers, goûts artistiques, et de différences
sociales pourraient causer des dissensions
dans une famille particulièrement harmonieuse,
il fut donc conclut que Mme James S. Cox, la
mère de Mme Clark, achèterait la propriété
pour construire une sorte de club, où tous
auraient des droits et des privilèges égaux.
L'achat de terrain suffisant fut donc réalisé,
Les fondateurs du club étaient Mary F. Cox,
Martha L. Bryant, Fanny H. Clark, Julia B.
Taber, John L. Cox, Edith C. Page, Erskine
H. Cox, Alice C. Wood et Edward V. Cox.

Les plans de la maison furent ébauchés par un
membre de la famille, critiqués par d'autres,
révisés, et enfin achevés par un architecte de
Boston., Georges F. Newton. La maison fut batie
 en 1909 par Messieurs Rhodes Curry and Co.
d'Amherst, Nova Cotia. Le rez-de-chaussée
comprend trois chambres à coucher, quatre
salles de bain ou toilettes, un fumoir, une salle
de billard, un salon, une bibliothèque, une salle
à manger, un garde-manger, une cuisine, une
laverie et une cuisine pour les enfants. Trois
escaliers mènent au premier étage, où se
trouvent quatorze chambres à coucher, six
salles de bain, et une lingerie. Une seule volée de
marches mène au second étage, ou se trouvent
 un grand dortoir pour hommes, un plus petit
 pour femmes, et un pour les enfants, avec salles
 de bain et douches. L'éclairage se fait au gaz
 acétylène. Pour subvenir aux besoins des
voitures, il fut nécessaire de construire un
garage, et pour réaliser des réparations
rapides, il y a une petite échoppe de menuisier
et une forge.

 

Après avoir été une fois touchés par la foudre,
la maison et les principaux bâtiments furent
équipés en paratonnerres. "La propriété
 comprend 215 acres sur le continent et 500 acres
sur les îles, incluant... Birch, Bond, Dyes, Eagle,
Hart, Hamilton, les îles Hay, Hines, Hog, Knoll,
Ram ou les îles McLarren, Rankin, Ryder et
Tater. Pour une aussi large maisonnée, une
réserve importante d'eau était nécessaire, et
comme de nombreux puits se trouvaient déjà
dans les vieilles fermes comprises dans la
propriété, y compris un très grand puits
artisanal, qui se révéla très insuffisant, un puits
fut creusé jusqu'à la profondeur d'à peu près
280 pieds, pour fournir une copieuse réserve.
Les besoins en lait et en légumes exigeaient le
développement d'une ferme considérable et d'un
grand jardin. A présent [en 1940], il y a sur place
un cheval, deux boeufs, neuf vaches laitières, des
cochons et des poulets. La machinerie habituelle de
 la ferme est en service, y compris les tracteurs.

L'extension du jardin peut être estimée au fait
qu'à peu près trois quarts d'un mile de pois sont
cultivés à côté d'une large sélection de quelques
vingt sortes de plantes et légumes avec des racines
pour le bétail , des graines et du foin. Pour
 l'amusement et l'exercice, Il y avait sur la pelouse
deux cours de tennis et un cour de paddle-tennis
et une salle de jeux où les jeunes gens pouvaient
avoir recourt pour se divertir de leurs propres
sports et jeux. Pour les sports nautiques, il y
avait plusieurs bateaux à moteur, voiliers, des
barques et une flotte de canoës.

 

Rickers souligne qu'un tel établissement
employaient un grand nombre d'hommes et
nous devrons conclure que des femmes locales
étaient aussi employées. En plus, Rickers dit
que le développement d'une telle propriété a
"abouti à grandement aider l'Ecole et la
 Municipalité. L'école Centrale d'Aygyle est
très aidée matériellement grâce aux taxes payées
par le Club." Plus loin, il écrit "convertir une terre
très pierreuse, longtemps négligée, en une ferme
productive, avec des environs et des commodités
attractifs et plaisants, est une prouesse qui mérite
l'approbation."

 

"Les Aygiles", conclue-t-il, "doivent être félicités
pour avoir dans le personnel du Club Ardnamurchan,
des gens au caractère exemplaire, qui montre un
intérêt dans les églises locales, et toutes les affaires
communautaires valables. Les contacts... alors que
les années sont passées, ont aboutis à une amitié
renforcée et une bonne volonté."

 

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