Association Internationale du Jeu de Ficelle

La Papouasie-Nouvelle-Guinée revisitée

Une récit autobiographie de récentes
rencontres avec d'anciens amis, aimant
les jeux de ficelle
 

 

PAR
PHILIP D. NOBLE
PRESTWICK AYRSHIRE
ECOSSE

 

Résumé

 

Au milieu des années 1970, le missionnaire anglican
Philip Noble, a passé trois années
 dans les districts Musa
et Managala de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, où il a
 réussi à recueillir 140 figures et tours de ficelle. Son
impressionnante collection a été publiée en 1979, par
the Institut of Papuan New Guinea Studies un Boroko.
L'an dernier, (1-17 décembre 2000) il est retourné en
Papouasie-Nouvelle-Guinée pour la première fois depuis
qu'il était venu en tant que missionnaire. Dans sa
narration pittoresque l'auteur décrit ses intéractions
avec les anciens informateurs  et fournit une mise à jour
sur le statut des jeux de ficelle en Papouasie-Nouvelle-
Guinée au début du nouveau millénaire. Des instructions
pour réaliser quatre nouveaux jeux de ficelle sont aussi
fournies.

 

Cela fait presque 25 ans à ce jour que ma femme Rosalind
 et moi sommes retournés de la Papouasie-Nouvelle-Guinée,
mais dans des circonstances très différentes. Cette fois,
notre voyage avait pour but encourager et rendre visite à
de vieux amis, et de voir ce qu'était devenue la tradition
du jeu de ficelle, autrefois prospère, dans le quart de siècle
depuis notre dernière visite. Nous sommes d'abord venus
en Papouasie-Nouvelle-Guinée en tant que missionnaires
 anglicans, à peu près trois ans avant l'indépendance et
l'avons quitté aussitôt qu'elle a été accordée par le
gouvernement australien. Pendant notre récente visite,
on nous a montrés une carte de la nouvelle frontière
internationale entre l'Australie et la Papouasie-Nouvelle-
Guinée. Nous avons été surpris d'apprendre que la ligne
passe pas à travers le milieu du chenal équidistant entre
les deux pays. Toutes les îles qui se trouvent entre les deux
pays appartiennent à l'Australie. La frontière est, à
certains endroits, moins de 10 km (6 miles) de la côte de la
Papouasie-Nouvelle-Guinée.

 

Les différences dans la Papouasie-Nouvelle-Guinée étaient
remarquées immédiatement. Alors qu'autrefois, la ville de
Port Moresby était une petite capitale, plaisante et tropicale
avec une grande population d'expatriés, elle s'est
maintenant agrandie de façon dramatique. Le nombre
d'expatriés est à peu près le même, mais le nombre de
 résidents indigènes a augmenté 60 fois. Beaucoup de zones
auparavant ouvertes de la ville ont été entourées de hautes
clôtures, et même l'église, où nous avons séjourné est
maintenant fermée à clé derrière une haute clôture.
Pendant notre première nuit nous avons rencontré l'ancien
archevêque David Hand,  qui était venu pour prendre part
 au service d'adieux pour l'archevêque actuel et sa famille.
 Ils étaient sur le point de retourner en Australie. Personne,
 pendant notre court séjour à Port Moresby, n'a montré
d'intérêt pour les jeux de ficelle, et je n'ai pas senti que
c'était le bon moment pour amorcer une conversation, ou
 partager des motifs de ficelle dans ce contexte. En
donnant plus de temps à la constructions de relations,
j'étais certain que la réalisation de jeux de ficelle
pourrait être une manière intéressante, pour briser
 quelques unes des barrières de peur extrême
et de souffrance expérimentées dans cette ville.
Malheureusement, l'apprentissage et la réalisation de jeux
de ficelle, avec une autre personne, demande beaucoup
de temps.

 

Notre fille Dorcas (née en Papouasie-Nouvelle-Guinée et
maintenant âgée de 26 ans) est venue avec nous dans
notre voyage de retour, et a été accueillie partout avec
joie. C'était réconfortant de l'avoir là-bas. Le lendemain
de notre arrivée à Port Moresby, nous avons organisé
un vol vers la Province Oro (précédemment nommée
district septentrional), où nous vivions autrefois. En 1998,
lorsque nous assistions à un congrès de l'Eglise à
Canterbury, nous avons rencontré l'évêque de la Province
Oro, l'évêque Reuven Tariambari, et sa femme Frieda. Ils
nous ont chaleureusement invités à venir leur rendre
visite, mais alors il semblait improbable que nous
retournions un jour en Papouasie-Nouvelle-Guinée. Mais
les circonstances  changent et beaucoup de rêves
 impossibles deviennent réalisables. Malheureusement,
nous n'avons plus entendu parlé de l'évêque Reuven
depuis que nous l'avions informé de notre intention de
lui rendre visite....et nous ne savions pas où nous
séjournerions ou ce qui nous devrions faire.
A Port Moresby, on nous a fait des rapports sombres de
la Province Oro. On nous a dit qu'il y avait eu une
évasion de 30  prisonniers violents de la prison Popondetta
cette semaine, et que ces hommes erraient dans le voisinage.
On nous a aussi dit que la route de Sakarina, où nous
espérions aller, était infranchissable à ce moment de
 l'année. De plus, la piste d'atterrissage était fermée. Il
nous semblait qu'il ne nous serait pas possible de visiter
les personnes et les endroits, que nous avions si bien
connus. Quelques autres histoires dramatiques de ce qui
était arrivé récemment à des familles blanches de la
région, nous a rendus quelque peu inquiets. Nous avons
décidé de téléphoner à l'évêque pour lui demander
conseil avant d'agir, mais il n'était pas joignable. Puis,
à 16:45, juste au moment où il n'y avait plus d'espoir,
l'évêque Reuven nous a rappelés. Il a rit des rapports et
a dit: "Nous vous attendons, et vous serez en sécurité
avec nous. Nous avons élaboré un programme et tout le
monde attend votre arrivée. Bien sûr, vous irez à
Sakarina, je vous y conduirais moi-même!"

 

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