Les jeux de ficelle et les berceaux du chat de Palau 4
L'Espagne a revendiqué les îles en 1686, mais
n'a pas réussi à les coloniser ou à les développer.
Le premier contact important des Palaos avec les
Européens s'est produit un siècle plus tard
(1783), lorsque le capitaine anglais Henry Wilson
a échoué son navire sur les coraux. Le chef de
Koror, Ibedul, a aidé Wilson à reconstruire le
bateau, et a envoyé son fils, avec les marins, pour
qu'il soit éduqué en Angleterre, mais le garçon
mourut de la variole peu de temps après son
arrivée à Londres.
La reconstruction
Henry Wilson
Le chef de Koror, Ibedul
La Grande-Bretagne est
devenue rapidement la partenaire de commerce
importante, et l'est resté durant presque toutes
les années 1800. C'est à cette époque, que beaucoup
d'îliens moururent de maladies introduites par
les baleiniers, les commerçants et les pilleurs
d'épaves. Ils ont aussi introduit les armes à feu,
qui étaient extrêmement prisées pour les guerres
entre villages. En 1885, les Espagnols retournèrent
et expulsèrent les Anglais, revendiquant Palau
et les Carolines (de gré à gré, les Allemands
revendiquèrent Nauru et les Marshalls, alors
que la Grande-Bretagne revendiquait les Gilberts
et les Iles Ellice).
Les missionnaires espagnols
Les missionnaires espagnols arrivèrent en 1891,
et introduirent le Catholicisme Romain et l'alphabet
écrit, mais lorsque l'Espagne perdit la guerre
hispano-américaine, ils vendirent Palau et les
Carolines aux Allemands, qui en prirent possession
en 1899.
Les Allemands
Les allemands implantèrent des plantations
de cocotiers, et d'autres entreprises, et envoyèrent
leurs propres missionnaires Catholiques, qui
bâtirent les premières écoles.
Avant et après la venue des missionnaires
Mais lorsque la Première Guerre Mondiale
commença en 1914, la Marine Japonaise
déboulonna les Allemands, et prirent possession
de Palau, ainsi que de beaucoup d'autres îles
micronésiennes (les Marianes, les Carolines, et
les Marshalls). Cinq années plus tard, la Société
des Nations, reconnut la revendication du Japon.
Les Japonais dépensèrent beaucoup d'argent pour
développer leur nouveau territoire. Koror fut
transformée en une ville moderne animée, avec
des routes pavées, l'électricité et l'eau courante.
Elle est aussi devenue la capitale de la micronésie
japonaise. La culture palauanne a été complètement
transformée: les administrateurs ouvrirent des
écoles publiques gratuites, et enseignèrent à tous
les élèves à parler japonais,
Ecole
mais ils importèrent
aussi des centaines de travailleurs du Japon, de
la Corée et d'Okinawa. Par conséquent, les Palaos
furent marginalisés: les chefs de village perdirent
leur pouvoir et les femmes palauennes perdirent
leur terre, soir par vente, soit par confiscation.
Photos de timbres
Juste avant la Deuxième Guerre Mondiale le
Japon ferma Palau au monde extérieur et
commença à construire des fortifications. Vers
la fin de la guerre le combat a eu lieu à Pekekiu et
Angaur, mais Korer et Babeldaob n'ont jamais été
envahies. Lorsque la guerre s'est terminée, la
Marine des Etats-Unis a pris possession de Palau.
Puis, en 1947, l'Organisation des Nations Unies mis
en place un Territoire sous Tutelle qui était
administré par les Etats-Unis. Le Territoire sous
Tutelle comprenait les Iles Caroline (districts de
Palau, Yap, Kosrae et Pohnpei), les Marianes et
les Marshalls. Palau est devenu autonome en
1981 et une nation indépendante en 1994.
Ressources (imprimées)
Fischer, S.R. (2002) A History of the Pacific Islands.
New York: Palgrave.
Kirch, P.V. (2000) On the roads of the winds: an archaeological
history of the Pacific Islands before European contact.
Bekerley, California: Univ. of California Press.
Ressources (Internet)
Shuster, D.R., ed. (2006) "Palau." In:
Encyclopaedia Britannica. Retrived from
Encyclopaedia Britannica Online
<http://search.eb.com/eb.com/eb/article-54026>²
Lonely Planet (2006) "Palau, Culture and History."
<http://www.lonelyplanet.com/worldguide/destinations/pacific/palau/essential?a=culture>
http://www.britannica.com/EBchecked/topic/439255/Palau
P. Raymund et les Capucins allemands
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Bulletins ISFA Bisfa 13 Mark Sherman
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