Jeux de ficelle avec extensions inhabituelles sur les mains 2

 
Certains jeux de ficelle sont étendus de manière
inhabituelle. Cet article réexamine les jeux de ficelle
qui sont étendus en pivotant une main relativement
à l'autre, par croisement des bras, ou en enfonçant les
mains dans la figure. Des reconstructions sont données
pour les figures similaires dont les méthodes originales
sont inconnues. Il est montré comment convertir des
figures conventionnelles, en figures pouvant être
étendues par les techniques de rotation des mains,
 croisement des bras ou d'enfoncement. Vous trouverez
également une discussion sur les limites physiques de
la taille d'un jeu de ficelle, et de la quantité de ficelle
qui est employée.



Une très grande majorité de jeux de ficelle sont étendus
sur les mains, de manière relativement simple. Les doigts
pointent d'habitude dans une direction similaire. Les
paumes sont arrangées de façon à ce qu'elles se fassent
face, ou peuvent être aussi l'inverse. On pourrait dire que
 les jeux de ficelle tenus dans ces positions, sont tenus
dans une présentation conventionnelle (fig. 1-1, 1-2, 1-3).


Remarquez que les ficelles inférieure et supérieure du
 cadre sont transverse et parallèles l'une à l'autre. De
 plus, la ficelle supérieure du cadre est tenue par le
même doigt de chaque main. De même, la ficelle inférieure
 du cadre est tenue par le même doigt de chaque main.
 En général, nos mains et bras sont orientés pour que nous
nous sentions à l'aise. Lorsque nous étendons un jeu de ficelle
avec une présentation conventionnelle, nous évitons
d'habitude de tenir nos mains de manière inconfortable.
Ce qui suit peut être utilisé comme une définition pour
les figures ayant des ficelles de cadre parallèles:

Présentation conventionnelle: les doigts correspondants
de chaque main tiennent une ficelle commune du cadre,
les doigts des deux mains pointent dans dans la même,
 ou similaire, direction, et les deux mains sont orientées
 pour que les paumes soit vous fassent face, soit soient loin
de vous, ou l'une vers l'autre.

Pourtant, il existe quelques jeux de ficelle dont les motifs
finaux n'apparaissent pas avec des ficelles du cadre, sans
que nous manœuvrions nos mains ou bras dans des positions
peu commodes. Dans le livre de Jayne, il y a seulement trois
figures achevées, dans lesquelles les mains sont tournées,
ou les bras croisés (fig. 2-1, 2-2, 2-3).

Dans 'Diamants Bagobos', les paumes sont parallèles, mais
les doigts de la main gauche pointent loin de vous, et les
doigts de la main droite pointent vers vous, en face l'une
de l'autre. Dans 'Une Tortue', la main gauche pointe à
droite et la main gauche pointe à gauche. Dans 'Silex et
Acier', les bras sont croisés, et le dos de chaque main
plutôt que les paumes, se font face. Ce qui est fascinant
dans ces figures est qu'avant l'extension finale, les figures
ne sont pas vraiment tenues avec une présentation
conventionnelle, et sont entièrement ordinaires. Les
ficelles parallèles du cadre sont absentes. Les ficelles
semblent emmêlées, et aucun motif n'est immédiatement
évident. C'est seulement lorsque nous réalisons une
rotation finale de la main, ou que nous croisons les bras,
que la figure se dévoile. Les figures tenues de cette manière
seront désignées comme avant une présentation pseudo-
conventionnelle.

Présentation pseudo-conventionnelle: les mains doivent
être tenues dans une position qui n'est pas conventionnelle,
afin que les ficelles du cadre soient parallèles.

Ce qui suit est une étude de jeux de ficelle employant des
présentations pseudo-conventionnelles, qui emploie soit
une rotation de main, un croisement de bras, ou
l'enfoncement des mains dans une figure.


FIGURES EMPLOYANT UNE ROTATION DE MAIN


Cendres - Noble (1979:122)
(utiliser une ficelle en boucle courte)


A. Berceau Initial.

B. D1 prend par en-bas la ficelle palmaire G.

C. Puis G1 prend par en-bas G5v.

D. 2 prend par en-bas 1l oblique.

E. Navajo 1 (faire passer 1v transverse par-dessus 1).

F. Libérer 5 pour obtenir la fig. 3-1.

G. Pivoter la main G loin de vous et en-bas jusqu'à ce
que la paume G vous fasse face;
G1 est en-haut et G2 est en bas de la figure.
Simultanément, tourner la main D, pour que la paume
soit loin de vous;
D1 est en-bas et D2 est en-haut de la figure (fig. 3-2).

  A la fin du pas F, la figure est un peu comprimée au
milieu. Nous pouvons décider d'arrêter là, et être très
contents avec ce qui apparait être une figure papillon
(fig. 3-1). Mais au pas G, une torsion rapide de la main G
et les ficelles emmêlées se défont, et le milieu de la figure
s'ouvre magiquement en un diamant inattendu.

Le mouvement décrit dans le pas G de 'Cendres' pourrait
être défini en tant que mouvement de rotation de la main G.

Mouvement de rotation de la main G (extension horizontale):
Pivoter la main G loin de vous et en-bas jusqu'à ce que la
paume G vous fasse face;
G1 est en-haut et G2 est en bas de la figure.
Simultanément, tourner la main D, pour que la paume
soit loin de vous;
D1 est en-bas et D2 est en-haut de la figure.
La figure est orientée pour que son long axe soit horizontal,
de gauche à droite.

Beaucoup conviendront que la main G en position finale,
est quelque peu stressante. Une figure identique, 'Un Point
d'Eau', recueillie par Davidson (1941:800-801), élimine ce
stress en étant étendu verticalement. En effet, n'importe
quelle figure employant mouvement de rotation de la main G
peut être modifiée pour être étendue verticalement.

Un Point Eau  - Faire 'Cendres', et ensuite pivoter les mains
dans un cercle vertical, un quart de tour dans le sens inverse
des aiguilles d'une montre (fig. 4).

Mouvement de rotation de la main G (extension verticale):
Faire un mouvement de rotation de la main G
(extension horizontale), puis pivoter les mains dans un cercle
vertical, un quart de tour dans le sens inverse des aiguilles
d'une montre.


SUITE
Etendre une figure à rotation de main avec
l'Extension Caroline