La Papouasie-Nouvelle-Guinée revisitée 2
Une récit autobiographie de récentes
rencontres avec d'anciens amis, aimant
les jeux de ficelle
PAR
PHILIP D. NOBLE
PRESTWICK AYRSHIRE
ECOSSE
Notre petite famille ne dormit pas beaucoup cette nuit.
A 5 heures, le lendemain matin, avec quelque
appréhensions, nous avons voyagé pendant 20 minutes
au-dessus des Montagnes Owen Stanley, dans un petit
avion, pour rencontrer à l'aéroport Popondetta le
comité d'accueil. L'évêque et sa femme et un ancien
politicien local Stephen Tago, que nous avions connu
25 ans plus tôt, nous ont accueillis et ont mis des couronnes
autour de nos cous. Un orchestre jeune a joué pour nous
alors que nous marchions vers la maison de transit. Là-bas,
nous avons tous les trois reçus encore plus de guirlandes.
Je ne me souviens pas si c'était une coutume des Papous
il y a 25 ans, mais c'était une cérémonie très agréable,
que nous avons grandement appréciés.
Nous étions encore un peu nerveux la première nuit. Il y
avait des problèmes à Popondetta, qu'il n'y avait pas il y a
25 ans. Néanmoins alors que les jours passaient, nous nous
sentions plus en sécurité et plus assurés. Après plusieurs
jours passés à rencontrer d'anciens amis, et à visiter la
paroisse de Gona (sur la côte nord) pour un service
d'ordination, nous sommes devenus plus familiers avec
les problèmes et les défis de la commune. Alors que j'étais
là-bas j'ai rencontré mon ancien évêque, maintenant
archevêque retraité Georges Ambo. Pendant sa visite
en Grande-Bretagne, en 1978, j'ai pris une photo de lui
réalisant le jeu de ficelle "Hommes se Battant" (motif 34
dans mon livre). Nous avons aussi appris quelques jeux de
ficelle d'une femme nommée Jennifer et de son ami de
Kokoda, un appelé "Aigle s'écrasant" et un autre appelé
"Nettoyage d'Oeufs de Criquets" qui m'était entièrement
nouveau.
Après deux jours l'évêque Reuben nous a emmenés dans
notre ancienne paroisse de Sakarina par la "nouvelle"
route. C'était un voyage de sept heures à travers des
routes très rustiques. Nous avons presque perdu la roue
gauche de devant; seuls deux boulons la tenaient. La
bonne nouvelle était que nous l'avions découvert car le
camion s'était enlisé dans un trou boueux. Tous les
boulons étaient encore sur les autres roues, et en
les échangeant, la roue fut fixée. Un groupe d'hommes
nous a accompagné les derniers miles d'Afore à
Sakarina. A plusieurs occasions, on a du pousser le
camion ou le sortir de la boue. La route était presque,
mais pas tout à fait, infranchissable. Un accueil
merveilleux nous attendait. La vieille église s'était
effondrée, et la plupart des gens avaient maintenant
rejoints le Christian Renewal Church, cependant les
relations étaient encore très bonnes et positives.
Nous avons voyagé le lendemain au village Dea à trois
heures de distance. Pas trop dur de marcher jusqu'au
bout. Je me souvenais bien du village et était prêt à
le voir juste après le prochain tournant, lorsque
quelqu'un a dit, "Oh, bien sûr, vous savez que le village
a déménagé il y a quelques années". Il l'a fait très
certainement. Dans une bonne expression de
Papouasie-Nouvelle-Guinée "un peu plus loin", à peu
près 1 km 61 (1 mile) tout droit dans la montagne (et
bien il ressentait cela comme ça). A mon arrivée, je
transpirais abondamment et un des leaders m'a emmené
dans une hutte, pour que je puisse mettre une chemise
propre. "Oh, mon Père" il s'exclama, lorsque j'ai enlevé
ma chemise détrempée, "avant vous étiez trop jeune et trop
maigre. Maintenant, vous êtes trop gros!"
Le nouveau village de Dea avait un bien meilleur
emplacement, même si il est plus en hauteur et plus souvent
dans les nuages. La pluie a commencé à tomber au déjeuner
et l'après-midi a été consacrée aux histoires d'autrefois, et à
l'enseignement des jeux de ficelle. Voilà les motifs suivants
de mon livre, qui étaient connu d'un groupe d'âges mélangés:
1, 6, 8, 10, 12, 14, 30, 43, 44. J'ai remarqué que le motif 1,
Tarera (un arbre qu'on détruit), était plus souvent que
d'autres, le premier motif montré, chaque fois que le sujet
des jeux de ficelle était évoqué. Quelques personnes avaient
des ficelles prêtes à servir, mais tous étaient ravis d'avoir une
de mes adorables ficelles colorée, (j'avais apporté avec moi
un sac rempli d'une centaine de ficelle colorées de David
Titus), toutes sont maintenant éparpillées à travers les
montagnes de la Papouasie-Nouvelle-Guinée. (voir quelques
photos).
Le lendemain nous sommes retournés à la mission Sakarina
et avons visité des villages avoisinants, où nous avons rencontré
d'anciens amis et évoqué des souvenirs. Les noms de leurs jeux
de ficelle sont encore les mêmes. Je n'ai vu aucun motif qui ait
été renommé depuis 25 ans. J'ai attiré beaucoup de regards
fascinés, lorsque j'ai mentionné Sasa (motif 16) et Ichura
(motif 10), deux jeux de ficelle locaux. Ichura s'est avérée
avoir une signification spéciale, que je n'avais peut-être pas
entièrement compris. De tous les motifs exécutés, c'est celui
qui a le plus fait rire. Peut-être était-ce la manière dont je
prononçais le mot, mais il faisait plus rire lorsque je le
réalisais. J'ai senti qu'il devait exister une autre signification,
qui n'avait pas été partagée!
Nous avons passé plusieurs nuits dans les villages des terres,
et avons du vivre dans de petites maisons avec des toilettes
de base de nouveau, et manger des ignames, du taro, des
pommes de terre, des citrouilles, de très frais poulets et des
lapins (récemment introduits, mais pas encore représentés
dans les jeux de ficelle). Nous avons été accueillis en tant
qu'invités spéciaux où que nous allions, et il était
manifestement important pour les gens, que nous devions
revenir les voir. Chaque jour, il y avait beaucoup de réunions
douloureuses et des adieux.
Nous avons parlé à plusieurs réunions et dans des églises sur
le thème du renouveau, et de l'importance et les bases d'une
vie familiale chrétienne. J'ai employé les jeux de ficelle pour
illustrer l'exposé, dans beaucoup d'occasions (voir le
post-scriptum).
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